De nombreux Canadiens, déjà mis à l’épreuve par l’augmentation du coût de la vie, doivent maintenant faire face à l’impact financier de l’augmentation des paiements hypothécaires au moment du renouvellement.1 La récente baisse des taux d’intérêt de la Banque du Canada a été une bonne nouvelle, mais d’autres baisses dans un avenir proche pourraient être compromises, car l’inflation est toujours très élevée.
Des millions de prêts hypothécaires doivent être renouvelés d’ici la fin de 2024 et en 2025. De nombreux ménages canadiens se trouvent ainsi confrontés à la perspective d’une augmentation de leurs paiements, qui viendrait grever des budgets déjà très serrés.
« La hausse des paiements hypothécaires mensuels sera difficile à assumer, affirme M. David Frazer, de la Banque Manuvie. Le budget d’un ménage moyen est déjà très serré à cause de l’augmentation du prix de l’alimentation, de l’essence et d’autres produits de première nécessité. Or, l’endettement des consommateurs, qui avoisine 1,80 $ pour chaque dollar de revenu gagné, n’a jamais été aussi élevé.2 »
Les propriétaires avec un prêt hypothécaire à taux variable ont été les premiers touchés par la hausse des taux d’intérêt. D’après une enquête du géant de l’immobilier Royal LePage, 64 % des Canadiens titulaires d’un prêt hypothécaire à taux variable déclarent qu’avec la hausse des taux, leurs paiements hypothécaires ont atteint le taux dit « de déclenchement ». Le taux de déclenchement est le taux d’intérêt à partir duquel un paiement hypothécaire ne couvre plus la partie intérêt du prêt, ce qui peut entraîner une augmentation des paiements afin d’assurer le remboursement du capital.
« Le taux de déclenchement est une source d’inquiétude pour les propriétaires confrontés à d’importantes difficultés financières, précise M. Frazer. En plus d’augmenter les paiements, le prêteur peut proposer une prolongation de la période d’amortissement du prêt hypothécaire, c’est-à-dire l’ajout d’années au calendrier de remboursement. »
L’augmentation des paiements hypothécaires peut rapidement faire boule de neige et entraîner d’autres dettes pour maintenir le statu quo.
« Les consommateurs sont peut-être capables d’assumer une augmentation de leurs paiements hypothécaires, mais cela entraînera un accroissement de leur endettement, explique M. Frazer. Ils doivent continuer à faire garder leur enfant à la garderie et ont toujours besoin de deux voitures par foyer. Ainsi, pour joindre les deux bouts, ils empruntent davantage. »
Face à une telle situation, on peut avoir le sentiment d’être au pied du mur, sans espoir de s’en sortir. Pourtant, votre conseiller a peut-être une solution pour vous. Parmi celles-ci, la consolidation financière.